de Elizabeth Haran
Après une sombre plongée dans le pays basque (Patria), j’avais besoin de romanesque, d’aventure, d’évasion … l’outback donc, et un départ immédiat pour la touffeur du désert, la vie chez les éleveurs téméraires capables de survivre dans ces endroits solitaires de bout du monde.
L’héroïne, Nola, est une grande perche anglaise au caractère bien trempée, soucieuse de toujours avoir le dernier mot face aux hommes. Institutrice constamment renvoyée des maisons de maîtres à cause de ses idées féministes dérangeantes, elle accepte un emploi en Australie.
Tout Londres ou presque savait que je prônais l’égalité entre les hommes et les femmes, or, aucune de ces dernières ne m’a jamais soutenue. Elles étaient d’un ennui, vous n’imaginez pas.
Le trajet semé d’embuches vers son nouveau poste, par contre, ne lui procure aucun ennui.
Tout était si nouveau, excitant et fascinant.
Elle arrive sur la propriété pour découvrir que les femmes n’y sont pas les bienvenues, et qu’elle va devoir une nouvelle fois se battre pour prouver sa bravoure. On peut lui faire confiance …
Le roman peut parfois être agaçant par son côté superficiel mais la première moitié de l’histoire est souvent drôle. Nola est un personnage réjouissant, un mix d’Adèle Blanc-Sec et Fifi Brindacier, un phénomène de femme effrontée, déterminée, très coriace ! La seconde partie est bien plus convenue, déborde de bons sentiments, pour finir sur une happy end rose bonbon.